La commune de Mouliherne recense, actuellement, plus de 1060 espèces floristiques et faunistiques. La diversité de ces habitats naturels permet ainsi d’accueillir une biodiversité riche dont de nombreuses espèces protégées à l’échelle régionale ou nationale.
Nous vous proposons de découvrir les habitats naturels du territoire et certaines espèces qui y vivent. Pour ce faire, voici un zoom sur les milieux humides/aquatiques, forestiers, prairies/cultures et urbains. Mais également sur les différentes espèces exotiques envahissantes qui prolifèrent sur notre territoire.
Enfin, l’APPM a également agrémenté les espaces verts de la commune par la création d’un « jardin aromatique et médicinale ». Vous souhaitez en savoir plus sur ces espèces ? Rendez-vous à l’onglet correspondant.
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De nombreuses espèces d’amphibiens sont présentes sur la commune de Mouliherne. Parmi elles, nous pouvons retrouver des grenouilles (Rainette verte, Grenouille agile, Grenouille verte, …), des crapauds (Crapaud commun, Alyte accoucheur) ou encore des tritons (Triton palmé, Triton crêté ou Triton marbré). Presque toutes protégées à l’échelle régionale ou nationale, il est important de protéger ces espèces et leurs milieux de vie.
En effet, ces animaux passent une partie de leur vie dans les mares pour l’accouplement, la ponte et la métamorphose des têtards en grenouille. Ils prendront ensuite le chemin des boisements et forêts pour y passer l’hiver à l’abri du froid avant de revenir vers les mares au printemps. Lors de ces temps de migration, nous pouvons retrouver les amphibiens sur les routes, à la merci des automobilistes. Il s’agit de l’une des principales causes de mortalités chez ce groupe.
La Rainette verte : Petite grenouille de 5 cm de long qui vit essentiellement dans les zones humides et boisées. Elle arbore une coloration verte flamboyante et possède des ventouses sur ses doigts lui permettant de grimper à la végétation dans laquelle elle se confond. Elle peut rester des heures sur une branche à prendre le soleil avant de redescendre à la tombée de la nuit vers la mare ou point d’eau.
La grenouille verte : espèce la plus répandue sur le territoire, elle peut mesurer entre 4 et 12 cm. Elle affectionne surtout les plans d’eau, mares, étang ou encore les cours d’eau lents.
Vous pouvez la reconnaitre facilement, en effet, grenouille d’une coloration verdâtre ou grisâtre, elle saute à l’eau dès que l’on approche d’un peu trop près mais surtout elle sait se faire entendre à la période des amours. Et oui ce fameux rire très bruyant nous en dit davantage sur sa présence dans le point d’eau.
Le triton crêté : tout comme les grenouilles, le triton est aquatique durant la période de reproduction et terrestre le reste de l’année. Ce triton adore les mares profondes, ensoleillées avec beaucoup de végétations. Il est facilement reconnaissable au printemps lors de la période de reproduction. En effet, le mâle présentera une haute crête dorsale dentelée, les côtés de la queue se coloreront de bleu pâle et la tête s’ornera de petites taches claires. Le triton crêté est considéré comme une «
La commune de Mouliherne compte de nombreuses espèces d’odonates (libellules). Facilement observable le long de la Riverolle ou à proximité des mares et étangs de la commune, leurs formes et leurs tailles les permet de les classer en deux groupes distincts : les zygoptères (ou encore appelé « demoiselles ») et les anisoptères (« libellule »).
Les libellules passent une grande partie de leur vie dans l’eau. En effet, suite à la reproduction, les femelles vont pondre leurs œufs (plusieurs centaines) dans l’eau ou encore dans les tiges creuses ou végétaux morts. Après une semaine, les larves émergeront de l’œuf et resteront ainsi plusieurs mois voir années dans l’eau se nourrissant d’insectes. La larve muera plus de dix fois avant de procéder à sa métamorphose finale (en dehors de l’eau, sur une plante). Selon l’espèce, la larve se transforme en insecte capable de voler (imago) en l’espace de trois mois à cinq ans.Une fois adulte, la libellule ne vivra que quelques semaines.
Les demoiselles sont de petite taille, leur corps est très fin et leurs ailes sont généralement repliées au repos. Nous retrouvons dans ce groupe, entre autres :
Les anisoptères sont quant à elles de plus grande taille et leurs ailes sont ouvertes au repos. Sur la commune, nous pouvons observer, entre autre, dans ce groupe :
Faisant partie des amphibiens du territoire, la Salamandre tachetée (Salamandrasalamandra) se trouve principalement dans les boisements humides de la commune. Cette espèce protégée à l’échelle nationale, est difficile à repérer ; en effet, il s’agit d’un animal essentiellement nocturne. La journée cette belle des bois reste cachée dans les cavités humides, sous les pierres ou encore dans les troncs d’arbres en décomposition. Elle peut néanmoins nous faire le plaisir de se montrer lors de forte précipitation. Sa présence dans nos milieux est signe d’une bonne santé de nos espaces naturels.
La peau lisse et noire de la Salamandre tachetée est interrompue par un motif de points et/ou de lignes jaune, occasionnellement orange.La variation de ce motifpermet de distinguer les individus, il s’agit là de leur carte d’identité.
La Salamandre se déplace très lentement, elle évite donc de se balader en dehors des zones de caches potentiels. En effet, elle reste sous la surveillance des différents prédateurs tels que le Héron ou d’autres échassiers. Elle pourra vivre ainsi entre 20 et 25 ans.
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Le cerf élaphe (Cervuselaphus)est une espècebien présente dans la forêt de Monnaie. Pouvant peser jusqu’à 250 kg pour le mâle et 100 kg pour la biche, il s’agit là d’un animal majestueux d’environ 1,80m pour le mâle et 1,50 m pour la femelle. Cette espèce principalement crépusculaire et nocturne, vit accompagné d’une harde qui peut compter jusqu’à soixante biches. Mâles et femelles vivent séparément de décembre à août et se retrouvent pour la saison des amours (le rut) du 15 septembre au 15 octobre.
Cette période reste un évènement local où de nombreux amoureux de la nature viennent écouter le brame du cerf ou encore entendre les bois de deux cerfs se heurter lors des différents affrontements. Jusqu’à 6 % des mâles sont blessés chaque année lors de ces combats.
Habitant de nos forêts, ils sont également sujets à la fragmentation de leurs habitats induisant des traversés de route mais également des collisions routières.
Un petit rongeur traverse la route, sa couleur rousse et sa queue en panache ne fait aucun doute, il s’agit bien de l’Ecureuil roux (Sciurusvulgaris). Cet animal forestier est bien connu de notre territoire, il s’agit même du plus gros rongeur de notre forêt même s’il ne pèse que 205 à 380 grammes. Contrairement à beaucoup d’autres mammifères il s’active la journée à la recherche de sa nourriture (graines, fruits, noisettes, glands, noix …). Et oui, robuste et pourvue de cinq doigts, ses pattes postérieures lui permettent de sauter facilement de branche en branche. Ses longues griffes lui assurent une bonne tenue lorsqu’il se déplace le long des troncs. En utilisant sa queue comme balancier il peut même courir la tête vers le bas.
Cet animal très agile n’hiberne pas, il construit plusieurs nids, souvent placé assez haut (environ 8m), composéde feuilles, branchettes et mousse pour dormir la nuit.
L’Ecureuil roux est une espèce protégée à l’échelle nationale. Les collisions routières et l’abattage des arbres (sans replantation) sont les principales menaces de sa disparition. Pour l’aider il est donc important de préserver les arbres et les continuités écologiques. En effet, lorsque plusieurs arbres sont proches, leurs houppiers (tête de l’arbre) permettent aux écureuils de circuler d’arbre en arbre sans mettre les pattes au sol.
Enfin, il est important de rappeler que l’Ecureuil roux participe également au maintien de nos forêts (et donc de son habitat), en effet, en prévision d’éventuelles disettes hivernales, l’écureuil constitue des réserves qu’il entasse dans un arbre creux ou qu’il enfouit dans le sol. Toutefois, certains stocks de fruits ne sont pas utilisés ou retrouvés, des jeunes arbres prennent donc vie grâce à lui. Il est un allié invisible à la préservation de notre nature et de notre environnement.
Le Loriot d’Europe (Oriolusoriolus) apprécie les paysages forestiers et humides caractéristique de notre commune de Mouliherne. Le voir ? Très difficile… il se pose discrètement dans le haut des arbres avec un feuillage épais. Par contre, son chant typique, sonore et flûtéest assez facilement reconnaissable et si par chance vous observez un oiseau jaune vif, aussi gros qu’un merle, c’est bien lui.La période la plus propice pour le voir est le mois de mai, quand les couples se forment et les poursuites entre mâles les rendent moins prudents…
Espèce protégée à l’échelle nationale et migratrice, le Loriot revient chez nous à partir d’avril/mai pour se reproduire et pondre ses œufs. Il repartira en août vers l’Est Africain en parcourant de nuit un grand voyage via les Balkans, le Bosphore et le Moyen Orient.
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